Le déploiement d’une force multinationale robuste en Haïti ne devrait pas remplacer la PNH
D’après le quotidien américain Miami Herald dans un article publié ce mercredi 5 juillet 2023, le déploiement d’une force multinationale robuste en Haïti ne devrait pas remplacer la PNH.
d’après un document confidentiel des Nations Unies obtenu par le Miami Herald et distribué entre certains États membres.
Une force internationale ne devrait pas remplacer la PNH, mais plutôt la compléter, lui fournir des capacités, des armes, des équipements appropriés et expertise spécialisée », précise le document. «Une coordination et une division du travail élevées entre les forces et la PNH seront indispensables.
Le document de sept pages, qui insiste sur le fait qu’il ne sert pas à la planification, donne un aperçu de la pensée au siège des Nations Unies, où les pays qui pourraient fournir des soldats et des policiers ont demandé des précisions sur ce à quoi ressemblerait une mission de sécurité en Haïti.
Le gouvernement haïtien a demandé en octobre 2022, le déploiement d’une force solide en Haïti afin de freiner le phénomène de l’insécurité et mettre un terme aux abus des gangs. À ce moment-là, le terminal de Varreux était sous le contrôle du chef de bande Jimmy Cherisier alias Barbecue.
Alors que le terminal pétrolier n’est plus contrôlé par les gangs, la situation en Haïti demeure volatile. Selon le document des Nations Unies, les gangs prennent le contrôle des écoles, les viols des femmes et des enfants et la brutalité généralisée s’intensifient, la police ne peut pas affronter seule la crise. La force mal équipée et insuffisamment financée n’est pas seulement la cible des gangs, mais “les morts”, les mises à pied et une vague de démissions lui ont laissé seulement 3 500 agents en service en tout temps dans tout le pays, dit le document.