Corruption au sein du Conseil présidentiel de Transition : Trois membres soupçonnés d’extorsion de fonds
À peine trois mois après leur prise de fonction, trois membres du Conseil présidentiel de Transition (CPT) en Haïti sont déjà sous le feu des projecteurs pour des accusations de corruption. Selon un article publié le jeudi 25 juillet 2024 par le journal “Le Nouvelliste”, l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) a été saisie d’une plainte concernant des faits graves impliquant ces Conseillers.
Les membres du CPT auraient exigé la somme colossale de 100 millions de gourdes au président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) en échange de la garantie de maintien de son poste. Cette révélation, qualifiée de “bombe” par “Le Nouvelliste”, a suscité une vive indignation dans le pays, mettant en cause l’intégrité des hauts responsables du gouvernement de transition.
Face à ces allégations, l’ULCC envisage la formation d’une commission d’enquête pour examiner en profondeur ces accusations. Ce scandale, s’il est avéré, pourrait non seulement ternir davantage l’image du CPT mais aussi entraîner des réactions sévères et critiques de la part de la population et de la classe politique.
Les critiques à l’encontre du CPT pour sa passivité et son manque de transparence pourraient s’intensifier à la lumière de cette affaire. L’implication possible de membres du gouvernement de transition dans des activités corruptives met en évidence des préoccupations croissantes quant à la gouvernance et à l’éthique au sommet de l’État haïtien.