Renan Hédouville conteste la nomination de son successeur à la tête de l’OPC
Renan Hédouville, protecteur du citoyen en exercice, a vivement critiqué l’arrêté présidentiel du 14 novembre 2024, nommant le juge Jean Wilner Morin à la tête de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC). Selon lui, cette décision va à l’encontre de la loi organique régissant l’institution et menace gravement son indépendance. Lors d’une conférence de presse, il a indiqué que “la nomination par décret présidentiel d’un protecteur du citoyen par intérim est une violation flagrante des dispositions légales encadrant le fonctionnement de l’OPC.”
M. Hédouville a également souligné que cette nomination pourrait compromettre l’efficacité de l’OPC, dont la mission est de protéger les droits des citoyens sans influence politique. Selon lui, une telle décision compromet la neutralité de l’institution, qui se doit d’être un rempart contre toute forme de pression externe. “Il est impératif que l’OPC conserve son indépendance pour assurer la protection des droits de chaque citoyen, sans favoritisme ni ingérence politique,” a-t-il déclaré.
D’un autre côté, le gouvernement n’a pas encore réagi aux déclarations de Renan Hédouville. Il est cependant à noter que ce n’est pas la première fois que des tensions entourent la question de la gestion de l’OPC. Des critiques ont déjà été émises par le passé sur la manière dont les nominations sont effectuées au sein de cette institution. Selon des observateurs, ce nouvel épisode pourrait avoir des répercussions sur le climat de confiance entre les citoyens et leurs institutions.