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Visite du Premier ministre Garry Conille aux victimes des violences à Pont-Sondé, Bas-Artibonite

Visite du Premier ministre Garry Conille aux victimes des violences à Pont-Sondé, Bas-Artibonite

Le Premier ministre haïtien, Dr. Garry Conille, a rendu visite aux victimes des récentes attaques perpétrées par des gangs armés dans la localité de Pont-Sondé, située dans le Bas-Artibonite. Selon des sources gouvernementales, ces attaques, survenues le 3 octobre 2024, ont été menées par des membres du gang “Gran Grif”, ciblant des civils innocents. Lors de sa visite à l’Hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc, où plusieurs blessés sont pris en charge, le chef du gouvernement a exprimé son indignation face à cette violence et a appelé à une réponse urgente et coordonnée de l’État.

Le Dr. Garry Conille a déclaré qu’il condamne fermement cette nouvelle incursion violente, qualifiant ces actes d’inacceptables. Il a également indiqué que des mesures ont été rapidement prises pour renforcer les capacités opérationnelles de l’hôpital, avec l’envoi de ressources logistiques et médicales supplémentaires pour assurer une prise en charge rapide des blessés.

Par ailleurs, le Premier ministre a rencontré des représentants de la Police Nationale d’Haïti (PNH), notamment des agents de l’Unité Temporaire Anti-Gangs (UTAG), déployés en renfort pour intensifier les opérations dans la région. Selon les autorités, des unités spécialisées, accompagnées des forces kenyanes de la Mission Multinationale de Sécurité, ont été envoyées sur le terrain pour lutter contre les violences des gangs dans le Bas-Artibonite. Ces unités se sont rendues dans la région par voie terrestre et aérienne, dans le cadre d’une mobilisation plus large pour restaurer l’ordre dans cette zone.

Le Premier ministre a profité de cette occasion pour appeler à la solidarité nationale et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. Selon lui, la protection de chaque citoyen reste une priorité, et il a insisté sur la nécessité de renforcer l’autorité de l’État face à l’escalade des violences.

Jean Fritz Almonord

Jean Fritz Almonord

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