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Les Forces Armées d’Haïti démentent les rumeurs de transfert de deux cambrioleurs à l’ambassade américaine

Les Forces Armées d’Haïti démentent les rumeurs de transfert de deux cambrioleurs à l’ambassade américaine



Le Grand Quartier Général des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) a fermement réfuté, dans une note publiée le 7 décembre 2024, les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles deux cambrioleurs, identifiés comme des membres du gang « Kraze Baryè », auraient été transférés à l’ambassade américaine après leur arrestation à Tabarre. Selon cette note, les individus, arrêtés dans les locaux de l’Organisation pour l’Électrification et la Coopération de la Caraïbe (OECC), ont été remis à la Police Nationale d’Haïti (PNH) conformément aux protocoles établis. 

Dans un contexte marqué par des accusations de négociations impliquant des représentations diplomatiques, les Forces Armées ont tenu à préciser les faits entourant l’arrestation. Le 6 décembre 2024, vers 13 heures, les militaires chargés de la sécurité de l’OECC ont intercepté deux individus, Carlo Tity et un autre se déclarant sous le nom de Mackendy, qui tentaient de pénétrer dans l’enceinte abritant des équipements électriques gérés par des techniciens taïwanais en partenariat avec l’Électricité d’Haïti (EDH). L’intervention rapide des militaires a permis de maîtriser les suspects avant de les remettre à la PNH pour les suites judiciaires. L’ambassade de Taïwan a, de son côté, sollicité l’intervention de l’ambassade des États-Unis pour évaluer la situation sécuritaire, selon les précisions fournies. 

L’ambassade des États-Unis, a également démenti avoir exigé la libération Selon un représentant de la mission diplomatique, la PNH a pris en charge les deux suspects et les a placés en garde à vue. Ces clarifications interviennent dans un climat de suspicion alimenté par des publications sur les réseaux sociaux, affirmant que les États-Unis seraient intervenus pour la libération des membres du gang de Vitelhomme Innocent. L’incident souligne une fois de plus les défis de communication et de transparence auxquels font face les institutions haïtiennes dans un contexte de tensions sociales et de prolifération de désinformation. 

Jean Fritz Almonord

Jean Fritz Almonord

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