ABOUBACAR ET ABORYM

Aboubacar, c’est le prénom de la victime du plus abject des crimes. Aborym est le surnom que je donne à celui qui l’a commis. Je tiens juste à dire qu’il est synonyme de Satan en Hébreu. En ce qui come le criminel, l’enquête hésite encore, elle a disqualifié l’acte mais elle a du mal à le qualifié.
Enfin disons qu’elle n’a pas trouver les thèmes appropriés à ce genre de forfait. Elle a exclu d’emblée la thèse de l’acte terroriste avec un présupposé qui donne la nausée et selon lequel le terrorisme est un label strictement réservé aux islamistes.
Elle a exclu ensuite le thèse de l’acte islamophobe sous prétexte que le terme d’islamophobie relève du vocabulaire des plus extrémistes des musulmans qui vous inculpent pour se disculper vous accuse pour vous récuser.
Enfin elle a exclu la thèse de l’acte raciste. Oui parce que celui qui l’a accompli a prétendu avoir agi au hasard, sans préméditation, mais il est vrai avec determination. Retirer la vie à tous ceux que le destin n’a pas placé sur son chemin. Donc c’est ainsi du moins que certains médias ont désigné l’homme qui vient de quelque part et qui ne va nulle part, un égaré, qui a sorti son cran d’arrêt dans une mosquée parce qu’il a été le jouet d’une pulsion irrésistible de tuer. Waww.
De la comédie à la tragédie il n’y a qu’un pas et il vient encore une fois d’être franchi par la raison d’Etat qui n’a pas fini de mettre la poussière sous le tapis de prière. Peut être parce qu’elle n’a pas peur de faire peur quand il s’agit d’antisémitisme mais qu’elle a peur d’avoir peur quand il s’agit d’islamisme.
Cette ironie du sort me rappelle le mot D’Aboubacar, le compagnon du prophète. Le jour de sa mort il a dit {Oh vous les hommes, que celui qui adorait le prophète sache que le prophète est mort, mais celui qui adorait Allah sache qu’Allah est vivant et ne meurt jamais…