On n’entend plus rien. Plus un mot. Plus un post. Les fans du FC Barcelone, surtout ceux de Port-au-Prince , ont soudainement disparu de la surface du web.
La défaite est rude. 7-6 au total. Une boucherie émotionnelle. À croire que les défenseurs catalans avaient parié sur la qualification italienne. Et que dire des gardiens ? Des plots de chantier auraient fait mieux.
En Haïti, la scène est désolante. Des dizaines de fans barcelonais, qui, la veille, préparaient déjà des fanfares virtuelles pour “fêter à l’avance”, se retrouvent aujourd’hui à essuyer leurs larmes avec leurs anciens maillots floqués “Dembélé”. Certains ont même commencé à suivre de nouvelles pages Instagram de Manchester City, dans l’espoir de “changer d’air”.
Les groupes WhatsApp sont désertés. Les statuts Facebook se résument à des versets bibliques ou des photos de couchers de soleil accompagnés de “Dieu seul sait”.
Mais surtout, la gifle Interiste a rappelé à tout le monde une vérité oubliée : le Barça n’est plus intouchable. L’équipe “sacrée”, adulée pour son “ADN” et son “jeu de position”, s’est fait humilier par une équipe italienne jugée “vieillissante”. Ironie du sort ? C’est exactement ce que disaient les fans catalans avant le match.