Les autorités haïtiennes devront entretenir avec leurs homologues dominicains en vue d’un renouement à la crise migratoire
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La République voisine n’est dorénavant l’Eldorado recherché par les
Haïtiens. En quête du mieux-être, certains de nos compatriotes fuyant
l’insécurité ont échoué à l’autre bout de l’île.
Paul Job Ulysse qui a fui la commune de la Croix-des-bouquets à cause
de l’insécurité imposée par les gangs 400 mawozo et chen mechan,
avoue avoir connu un calvaire chez les dominicains.
Pourtant, leur situation n’attire pas jusqu’à présent l’attention des
autorités haïtiennes, a critiqué Job, exhortant le gouvernement haïtien
à se dresser contre la décision arbitraire des autorités dominicaines.
L’ordre dominicain pour le rapatriement des migrants haïtiens met en
péril la vie des compatriotes en territoire voisin, alerte Edwine
paraison.
Alors que la police et l’armée dominicaine mettent les bouchées doubles
pour pourchasser les migrants, l’ambassadeur paraison dit craindre que
n’importe citoyen dominicain lambda n’use de son arme pour traquer et
maître en danger la vie de nos concitoyens là-bas.
L’ancien ministre espère que les autorités haïtiennes s’entretiendront
avec leurs homologues dominicains en vue d’un renouement à la crise
migratoire dont les haïtiens en paient le prix.
