Évacuation de l’hôpital Sanatorium suite à la menace des gangs armés

La situation précaire qui règne actuellement dans le quartier de Carrefour-Feuilles, où le gang de Grand Ravine exerce un quasi-contrôle sur une grande partie de la zone, a provoqué la panique parmi les patients de l’hôpital Sanatorium. Face aux violences perpétrées par les gangs armés qui ont contraint de nombreuses institutions à fermer leurs portes, les patients, pour la plupart atteints de tuberculose, ont été contraints de quitter l’hôpital par crainte d’une éventuelle intrusion des individus armés de Grand Ravine.

Le Directeur médical de l’établissement a souligné que cette situation risque d’aggraver la propagation de la tuberculose dans le pays, car les patients n’auront plus accès aux médicaments nécessaires pour traiter cette maladie. Il a également fait appel à la conscience des individus armés pour qu’ils épargnent les locaux de l’hôpital Sanatorium, qui joue un rôle essentiel dans la prestation de soins de santé à la population depuis de nombreuses années.

Malgré les opérations annoncées par la Police Nationale dans la région de Carrefour-Feuilles, les membres du gang de Ti Lapli continuent d’avancer dans le quartier, assiégeant une grande partie de la zone et incendiant même le commissariat local. Les résidents sont contraints de fuir leurs domiciles pour se mettre à l’abri des tirs quotidiens d’armes automatiques, cherchant refuge dans des centres d’hébergement provisoire, dans les rues ou sur les places publiques. Cette situation témoigne de l’urgence de la crise sécuritaire à laquelle le pays est confronté et de l’impact dévastateur sur la vie quotidienne de ses habitants.