Les Forces armées d’Haïti (FAD’H) prêtes à renforcer la sécurité à Ouanaminthe
Le Lieutenant Général des FAD’H, Jodel Lesage, a exprimé son souhait de déployer ses effectifs à Ouanaminthe, où des paysans travaillent activement à la finalisation de la canalisation de la rivière Massacre. Il estime que c’est une opportunité pour les FAD’H de renforcer la sécurité dans cette zone et d’attendre la formulation d’un plan approprié.
La crise sécuritaire actuelle en Haïti et les problèmes à la frontière haïtiano-dominicaine offrent des occasions pour les Forces armées d’Haïti de jouer un rôle actif, selon certains observateurs. Alors que la PNH fait face à des défis en termes d’effectifs pour lutter contre les groupes armés dans le pays, les FAD’H pourraient apporter une contribution significative dans ce contexte.
Lors d’une interview à la Télévision Métropole, le Commandant en Chef et Lieutenant Général des FAD’H, Jodel Lesage, un commentaire expliqué des FAD’H, récemment reconstituées, pourrait être utile dans un contexte d’insécurité généralisée et à la frontière haïtiano-dominicaine.
“C’est une occasion idéale pour les FAD’H de servir la population en renforçant les autres forces déjà présentes, malgré les contraintes budgétaires”, a-t-il souligné.
En ce qui concerne le déploiement des FAD’H à la frontière, le Commandant en Chef a précisé qu’il ne s’agit pas seulement d’un appel à son corps militaire, mais plutôt de trouver la meilleure approche pour coordonner l’action. de toutes les forces au service de la population haïtienne.
“L’élément essentiel est de savoir comment utiliser au mieux les services des Forces”, a-t-il ajouté, affirmant que l’armée est disponible 24 heures sur 24.
Dans ce contexte, les FAD’H pourraient jouer un rôle crucial dans le renforcement de la sécurité à la frontière et dans la lutte contre les gangs armés à travers le pays. Alors que de nombreuses voix appellent à une intervention multinationale robuste, les FAD’H, bien qu’en cours de reconstitution, restent la seule force militaire du pays, et beaucoup se demandent pourquoi elles ne sont pas davantage utilisées dans les opérations visant à démanteler les réseaux criminels dans certaines régions.