Ligue des nations féminines : Ultime choc entre le Costa Rica et Haïti
L’équipe féminine d’Haïti se déplace à Alejuelo pour affronter le Costa Rica le 30 novembre, au stade Alejandro Morera Soto, dans le cadre de la 4e journée du tournoi féminin de la CONCACAF. Privée de sa pépite Melchie Daelle Dumornay, surnommée Conventina, Haïti est en pole position pour obtenir sa qualification.
La Ligue des nations féminines de la CONCACAF touchera à sa fin dans moins d’une semaine. Le Franco-Portugais Federico GONÇALEZ et sa troupe se mobilisent pour livrer la dernière bataille face au Costa Rica le 30 novembre à venir, au stade Alejandro Morera Soto, dans la ville d’Alejuelo, dans un match décisif pour la qualification à la Gold Cup féminine 2024, qui se déroulera du 17 février au 10 mars 2024 aux États-Unis.
Dotée d’une attaque de feu ayant marqué 24 buts sans en encaisser aucun, la sélection haïtienne s’installe aisément dans son fauteuil de leader avec 9 points, suivi de son dauphin costaricien qui en compte 6. Vu leur avance au classement et leur large différence de buts, les filles de la terre de Dessalines en tirent des avantages. Un match nul leur suffit pour assurer leur qualification, alors que pour éviter les barrages ou une élimination, les Costariciennes sont tenues de gagner avant de se rendre chez les “sugar girls” de St Kitts et Nevis le 4 décembre prochain.
Battues par les Grenadières (1-0) lors de la première journée de la compétition, les protégées d’Amelia Valverde, l’entraîneur du Costa Rica, vont affronter une équipe haïtienne décidée à surmonter tout obstacle pour marquer sa présence à la première édition de la Gold Cup féminine. De ce fait, les Ticas devraient aller jusqu’au bout de leur détermination et rendre une copie parfaite pour priver les Reines d’Haïti de l’accès au plus grand championnat féminin des nations de la CONCACAF, lancé en 2019.
Amputée de son véritable fer de lance Melchie Daelle Dumornay, blessée à une cheville contre Dijon lors de la 8e journée en D1 Arkema, Haïti pourra compter sur d’autres cadres expérimentées comme Nerilia Mondesir, Kerly Theus, Cherlie Jeudi et consorts, pour s’octroyer une qualification en terre costaricienne. Même s’il faut reconnaître que l’absence de la native de Mirbalais accorde une relative liberté aux Centraméricaines.