Un autre suspect plaide coupable dans l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse
Mario Antonio Palacios Palacios, ancien soldat colombien, a plaidé coupable aux États-Unis le vendredi 22 décembre 2023, pour son rôle dans le complot visant à assassiner le président Jovenel Moïse en juillet 2021. Palacios risque une peine d’emprisonnement à vie.
Après la fusillade tragique qui a coûté la vie à Jovenel Moïse, Palacios s’était enfui vers la Jamaïque avant de se rendre aux autorités américaines en janvier de l’année suivante. Au cours d’un entretien avec le FBI, il a admis avoir emporté des objets personnels du président et de son épouse après l’opération meurtrière.
Lors de l’audience de vendredi, Palacios a plaidé coupable d’avoir fourni un soutien matériel à l’opération, risquant ainsi une peine de prison à vie. Bien que considéré comme ayant un “rôle mineur” par rapport aux autres accusés, son témoignage et sa coopération pourraient influencer la sentence.
Les procureurs ont souligné que Palacios, qui avait pris sa retraite de l’armée colombienne en juin 2021, avait été recruté par une société de sécurité en Floride pour assurer la protection d’un aspirant politicien haïtien. Initialement informé que l’objectif était d’arrêter le président, il a participé à des séances de formation avec d’autres Colombiens.
Le procureur Andrea Goldbarg a noté que Palacios était dirigé par un autre officier colombien, Germán Alejandro Rivera García, alias “Colonel Mike”, déjà condamné à la prison à vie dans la même affaire. L’accord de plaidoyer suggère que Palacios pourrait bénéficier d’une peine moins lourde en raison de son rôle subalterne et de sa décision de coopérer.
Les développements rapides dans les poursuites judiciaires américaines soulignent l’importance de la coopération de plusieurs inculpés, dont l’ancien sénateur John Joël Joseph et l’homme d’affaires Rodolphe Jaar, dans la résolution de l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse. L’attente se poursuit pour d’autres accusés qui ont plaidé coupable, dont l’ancien informateur de la DEA, Joseph Vincent.