Port-au-Prince secouée par une vague de panique : Ecoles et entreprises contraintes à la fermeture
Des tirs nourris résonnent depuis plusieurs heures dans de nombreux quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, plongeant la capitale haïtienne dans un climat d’angoisse et d’incertitude. Des endroits tels que Portail Léogane, Centre-Ville, Bas Delmas, Route de l’Aéroport, Tabarre, Bel-Air, Turgeau et Avenue Christophe sont parmi les zones touchées par cette flambée de violence, laissant les habitants sur le qui-vive.
Cette escalade de la violence a contraint plusieurs écoles à fermer leurs portes de manière précipitée, renvoyant les élèves chez eux dans un souci de sécurité. De même, des entreprises ont été contraintes de cesser leurs activités, craignant pour la sécurité de leurs employés.
Ce mouvement de violence n’a pas encore été revendiqué, jetant ainsi un voile d’incertitude sur ses origines et ses motivations. Cependant, il survient dans un contexte d’insécurité généralisée qui sévit depuis plusieurs mois dans le pays.
Pendant ce temps, le Premier ministre Ariel Henry est hors du pays, se trouvant actuellement au Kenya pour finaliser les préparatifs en vue de l’arrivée d’une force multinationale en Haïti. Cette situation soulève des questions sur la capacité du gouvernement à assurer la sécurité intérieure alors que la violence continue de s’intensifier dans les rues de la capitale.