Impasse aérienne : Le Premier ministre Ariel Henry contraint à une déviation vers le Cap-Haïtien
La crise sécuritaire en Haïti continue de faire des ravages, entraînant cette fois-ci des conséquences directes sur les déplacements du Premier ministre Ariel Henry. Les violences liées aux gangs armés ont contraint plusieurs compagnies aériennes, dont American Airlines, à annuler leurs vols commerciaux, rendant l’atterrissage du Premier ministre impossible à l’aéroport international Toussaint Louverture.
Face à cette situation délicate, le secrétaire général du parti “Pitit Desalin” a indiqué que des alternatives sont envisagées, suggérant la possibilité d’un atterrissage à l’aéroport du Cap-Haïtien. Cependant, cette proposition n’est pas sans susciter des tensions, le leader politique appelant ouvertement à un soulèvement dans le Nord pour empêcher l’arrivée du Premier ministre dans cette région.
Sous le mot d’ordre “deyò deyò nèt” (dehors clairement), le camp politique opposé exprime ainsi son mécontentement, accentuant la polarisation déjà palpable dans le pays. Le Premier ministre Ariel Henry, actuellement en déplacement depuis le 25 février pour des engagements internationaux, se retrouve au cœur d’une situation tendue, exacerbée par des promesses électorales et des échéances controversées. Les répercussions de cette crise sécuritaire se font sentir à tous les niveaux, laissant craindre une escalade des tensions dans les jours à venir.