Le secteur religieux haïtien apporte son soutien aux travaux du canal sur la rivière Massacre
Les travaux de construction du canal sur la rivière Massacre à Ouanaminthe, destinés à l’irrigation des terres agricoles de la plaine Maribahoux, continuent de susciter un vaste soutien au sein de la société haïtienne. Après les artistes, la diaspora, et des membres de la société civile, c’est maintenant le secteur religieux qui apporte son soutien à ce projet qui revêt une grande importance pour le pays.
Le projet de captage de l’eau du fleuve frontalier ne se limite pas à ses aspects pratiques, il s’inscrit également dans une perspective de souveraineté nationale. Des personnalités publiques, qu’elles soient des artistes, des leaders politiques ou des membres de la diaspora, se sont déjà engagées en faveur de ces travaux. Tous partagent un idéal commun, celui de réunir les Haïtiens autour d’un objectif partagé, visant à assurer l’autosuffisance alimentaire du pays.
Le Pasteur Chérubin Février souligne que cet engagement transcende les clivages religieux et politiques. Pour lui, il s’agit d’un droit pour les Haïtiens d’utiliser les ressources de la rivière pour produire ce dont le pays a besoin pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Le Coordonnateur général du Mouvement Unifié des Chrétiens, le Pasteur Claude Jean-Baptiste, appelle à une action concrète en plus des prières, considérant ces travaux comme une opportunité de renouveau pour Haïti.
Malgré les mesures prises par les autorités dominicaines pour contrecarrer les travaux de canalisation du fleuve à Ouanaminthe, les agriculteurs haïtiens persévèrent dans leur démarche pour réaliser ce projet d’importance cruciale.