le gouvernement d’Alix Didier Fils aimé, présente ses priorités stratégiques
Le Premier ministre haïtien a réitéré les grandes lignes de la feuille de route gouvernementale pour conduire la transition politique et institutionnelle en cours. Selon le chef du gouvernement, cette transition repose sur trois priorités fondamentales : rétablir la sécurité, réformer la Constitution, et organiser des élections démocratiques. Ces axes stratégiques visent, selon lui, à jeter les bases d’une gouvernance stable et d’une société plus équitable.
Lors d’une récente rencontre avec des acteurs clés de la vie nationale, le Premier ministre a souligné que l’une des premières étapes consiste à renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Il a déclaré que cette mesure est indispensable pour rétablir un climat de paix et de stabilité permettant le fonctionnement normal des institutions et des activités économiques. Par ailleurs, la réforme constitutionnelle figure parmi les priorités du gouvernement. Selon les propos du locataire de la Primature, cette initiative vise à moderniser les institutions haïtiennes et à promouvoir une gouvernance plus inclusive, tout en répondant aux attentes de la population en matière de justice et d’équité.
En ce qui concerne les élections, le gouvernement s’est engagé à organiser des scrutins libres, transparents et inclusifs, une étape perçue comme essentielle pour restaurer la légitimité des institutions démocratiques. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’unir toutes les forces vives de la nation autour de ces objectifs. Il a affirmé que la transparence, l’inclusivité et la participation active de tous les secteurs de la société seront des éléments cruciaux pour mener à bien ce processus de transition, qu’il considère comme une opportunité historique pour Haïti de refonder ses bases institutionnelles. Toutefois, de nombreux observateurs estiment que la mise en œuvre de cette feuille de route nécessitera des efforts considérables face aux défis persistants liés à l’insécurité et à la méfiance généralisée envers les institutions publiques.
