IRAN LA GUERRE MENSONGÈRE

En politique le mensonge n’est jamais accidentel, il est toujours substantiel. Et celui qui vous ment aujourd’hui vous a menti hier, vous mentira à demain. Et mentir c’est dire le contraire de ce qui avec la verité et bien d’induire en erreur, de tromper, de fausser la partie. Et à ce petit jeu de dupes nul n’est a l’abri, ni les amis ni les ennemis.
Cela accrédile l’hypothèse selon laquelle toute volonté de puissance ne peut persévérer que si elle se transforme en volonté de nuisance. C’est un cercle vicieux, jamais vertueux. Et pour avoir la paix et bien il faut faire la guerre, et on ne la fait sans faire mal, très mal, trop mal á l’adversaire.

Et dans tous ces cas de fugures qui flirtent avec l’abîme, la première et la dernière victime c’est la vérité. C’est pour cette raison que le vainqueur est souvent le plus grand menteur. Alors après la guerre des 12 jours lequel des trois protagonistes nous a joué le plus sale tour?
Trump qui dit que la guerre finie, Netanyahou qui dit avec la guerre on en a jamais fini, ou Khamenei qui dit que la guerre est infinie. C’est l’âge ou l’image de la post-vérité où ce qui importe c’est la version la plus forte a celle qui crée le plus de diversions. Celle qui te leurre en te demandant et bien de regarder alleurs. Parce que pour les trois, le but du jeu n’est pas le même.
Pour les deux premiers tout pour Israël et rien pour la Palestine. Et pour le dernier, tout pour le ciel et rien pour Israël…