Les examens du baccalauréat sont dans l’impasse

24 heures après la tenue de la conférence de presse des syndicalistes du secteur du transport en commun, annonçant 3 journées de grève dans le pays, au début de la semaine prochaine, en vue de contraindre le gouvernement à baisser de 40% les prix du carburant sur le marché local, le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Nesmy Manigat s’élance dans la presse à son tour, ce mercredi 26 juillet 2023, pour appeler à une trêve.

Si ce ministre du gouvernement qui n’avait pas pipé mot sur l’ultimatum de 72 heures, lancé, la semaine ecoulee par ces mêmes syndicalistes, se réveille d’un coup de l’inertie du gouvernement, c’est que les dates du 31 juillet, 1er et 2 aout choisies pour la grève, coïncident avec le déroulement des examens du baccalauréat cette année.

Selon l’avis du Ministre, il n’y a pas d’autres alternatives: afin de faciliter la circulation des écoliers , les initiateurs de la grève, qui sont eux aussi, « des pères de familles » doivent penser à observer une trêve pour permettre aux élèves de prendre part aux examens officiels. Sans jamais parler des prix du carburant, Nesmy Manigat estime que ces syndicalistes pourront bien renvoyer « leurs revendications » pour une date ultérieure.

Au grand dam des bacheliers, sur cette corde raide, le Ministre Nesmy Manigat souligne que le MENFP est incapable de renvoyer les examens officiels et les syndicalistes contactés par invasion radio TV vont dans le même sens .