Attaque armée contre les locaux du RNDDH : Selon la FJKL, cette action vise clairement à museler les institutions œuvrant pour les droits humains
Le 18 août dernier, un groupe armé a lancé une attaque contre les locaux du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), laissant des traces de balles sur la principale barrière du bâtiment abritant cette organisation de défense des droits de l’homme. En réaction, la Fondation Je Klere (FJKL), dans un communiqué rendu public le mercredi 23 août 2023, a vivement condamné cette action intimidante visant à réduire au silence les défenseurs des droits humains.
Dans le cadre de ce communiqué, la Fondasyon Je Klere (FJKL) a exprimé de vives inquiétudes quant au fait que cette attaque a eu lieu à un moment où les gangs armés dictent leur loi à une population civile sans défense, sans la moindre réaction des autorités en place.
Selon la FJKL, il s’agit clairement d’une tentative d’intimidation visant à faire taire les défenseurs des droits humains.
L’organisation de défense des droits humains en a également profité pour dénoncer les graves menaces pesant sur la liberté d’expression en Haïti.
La FJKL a condamné avec fermeté cet acte qu’elle a qualifié d’odieux et d’inacceptable. Elle a également pointé du doigt le climat de terreur qui s’est installé dans le pays ces derniers temps, un climat alimenté délibérément par les autorités publiques, mettant ainsi en péril les fondements de l’État de droit et remettant en question les acquis démocratiques du peuple haïtien.
En conséquence, l’organisation a réitéré son engagement envers le peuple haïtien dans la lutte en faveur de la démocratie. Elle a clairement exprimé son refus de la gangstérisation du pays, du retour du fascisme et de la pensée unique, tout en plaidant pour le pluralisme des idées et le respect des libertés fondamentales.
En conclusion, la Fondasyon Je Klere (FJKL) a appelé les autorités publiques à identifier, rechercher et poursuivre en justice les responsables de cet acte criminel, tout en encourageant les militants du RNDDH à ne pas se laisser intimider.
Il convient également de rappeler qu’en 2018, une attaque similaire avait déjà été perpétrée contre les locaux du RNDDH.