Malgré l’arrivée imminente d’une mission internationale de sécurité, les gangs armés continuent leurs attaques en Haïti
Alors que l’arrivée d’une mission internationale de sécurité en Haïti, sous la direction du Kenya, est imminente, les gangs armés qui sévissent dans le pays continuent de terroriser la population en toute impunité. Les rapports font état de pillages, de violations et de kidnappings, sans que les criminels ne semblent préoccupés par la future intervention de la force multinationale.
Le vote de la résolution par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, autorisant le déploiement de cette mission internationale de sécurité, a été salué comme une victoire par de nombreuses parties, y compris le gouvernement haïtien et les autorités dominicaines. Cependant, les gangs armés semblent ignorer complètement cette décision et poursuivre leurs activités criminelles.
La confusion règne quant aux objectifs réels de cette intervention. Certains responsables évoquent la sécurisation des infrastructures gouvernementales, tandis que d’autres parlent d’attaquer les foyers des gangs armés. Cette incertitude pourrait expliquer pourquoi les criminels poursuivent leurs actions en toute quiétude.
Bien que le gouvernement kényan, qui dirigera la mission, ait promis une aide « robuste », la population haïtienne reste vulnérable aux attaques des gangs. Ces derniers imposent leur loi dans la capitale et d’autres villes de province, devenant de plus en plus violents face à toute résistance de la population.
La division apparente au sein de la coalition de gangs armés, connue sous le nom de « G9 an Fanmi e Alye », n’a pas mis fin aux violences. Dans diverses régions du pays, les groupes armés illégaux continuent de semer la terreur.
L’arrivée imminente de la mission internationale n’effraie pas ces assaillants, ce qui soulève des questions sur leur préparation et leur détermination. Certains se demandent même si cette intervention n’est qu’un discours politique destiné à gagner du temps. La population haïtienne, quant à elle, reste prise au milieu de cette violence persistante.
