Fritz Alphonse Jean dénonce l’inaction des autorités haïtiennes et l’appel à la mobilisation populaire

Dans un message vocal poignant adressé à la population, Fritz Alphonse Jean, président élu de l’Accord Montana, lève le voile sur l’inaction persistante des autorités haïtiennes face à la détérioration de la situation dans le pays.

Depuis le 7 février 2024, déplore-t-il, la situation a empiré, marquée par une escalade de violence et un abandon total des principes par les dirigeants et leurs partisans. Il accuse ces derniers de distribuer des armes aux jeunes à travers le pays dans le seul but de préserver leur pouvoir et leurs privilèges, plongeant ainsi Haïti dans un cycle de violence inextricable, avec des institutions dévastées et une menace généralisée.

Le président élu condamne fermement la journée de terreur du 29 février dernier, exprimant sa douleur pour les cris de détresse de la policière Luciana Pierre et de ses collègues à Bon-Repos, victimes d’un assassinat brutal. Il rappelle également l’exécution de cinq agents de la BSAP le 7 février précédent par des agents de police, des actes qu’il dénonce comme étant orchestrés pour maintenir Ariel Henry au pouvoir et faciliter des activités criminelles telles que la contrebande et le trafic d’organes.

Fritz Alphonse Jean souligne le caractère de facto du Premier ministre Ariel Henry et appelle la population à une mobilisation massive pour dénoncer cette équipe au pouvoir, accusée d’utiliser les gangs armés pour se maintenir en place. Ce message appelle à une prise de conscience collective et à une action citoyenne résolue pour mettre fin à la spirale de violence et d’impunité qui sévit dans le pays.