Pressions internationales : Ultimatum pour Ariel Henry alors que les États-Unis lâchent leur soutien

La situation politique d’Ariel Henry, Premier ministre de facto d’Haïti, devient de plus en plus précaire alors qu’il est confronté à des pressions croissantes, notamment de la part des États-Unis, pour qu’il démissionne de son poste.

Parti du Kenya samedi dernier, Ariel Henry aurait dû rentrer au pays dès lundi. Cependant, son itinéraire a été marqué par des détours imprévus, le conduisant d’abord aux États-Unis, puis à Porto Rico avant de retourner aux États-Unis, avec pour mission urgente de regagner Haïti au plus vite.

Selon les informations rapportées par le Miami Herald, les États-Unis exerceraient une forte pression sur Ariel Henry pour qu’il quitte ses fonctions de Premier ministre. Cette situation intervient alors que des discussions au sein de la Caricom, avec la participation d’acteurs politiques et économiques haïtiens, ont évoqué la possibilité de la démission d’Ariel Henry.

Des sources mentionnent également l’existence d’un ultimatum de 48 heures donné à Ariel Henry pour qu’il rentre en Haïti et présente sa démission. Face à ces pressions, Ariel Henry pourrait tenter de regagner son pays en passant par la Jamaïque.

La politique haïtienne se trouve ainsi plongée dans une période d’incertitude et de turbulences, avec l’avenir d’Ariel Henry suspendu à une décision qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’équilibre politique du pays.