Des bâtiments publics transformés en refuges alors que les bandits règnent en maîtres

La situation à Port-au-Prince devient de plus en plus désespérée alors que les assauts des bandits armés se poursuivent, plongeant la ville dans un chaos incontrôlable. Pendant ce temps, le Premier Ministre intérimaire, Ariel Henri, demeure toujours absent du pays, laissant les autorités démunies face à cette montée de violence. La police, déjà dépassée, peine à résister aux attaques incessantes des bandits, qui continuent de gagner du terrain, s’en prenant aux symboles de l’État, pillant et incendiant des maisons.

Dans ce climat de terreur, des membres de la population civile se retrouvent traqués comme des animaux sauvages, sans refuge ni protection. Sans autre choix, certains ont commencé à occuper des bâtiments publics désertés, cherchant désespérément un abri. Parmi ces édifices transformés en abris provisoires figurent l’Institut du Bien-être Social et de Recherches ainsi que le Ministère de la Communication, où des familles ont trouvé refuge.

Face à cette détresse humaine, les autorités restent étrangement silencieuses et inactives. Outre ces deux institutions étatiques déjà occupées, d’autres pourraient rapidement être envahies par des citoyens livrés à eux-mêmes, à la merci de bandits impitoyables.

La capitale est plongée dans un état de délabrement depuis plus d’une semaine, avec un gouvernement paralysé et une classe politique qui semble impuissante à trouver une solution à cette crise grandissante.