A. Introduction : la fin de la démagogie idéologique.-

Rido blòf la tonbe !

Le temps est venu de mettre fin à cette confusion politique qui paralyse Haïti depuis trop longtemps. Comment quelqu’un qui se réclame de la gauche en Haïti peut-il, sans rougir, s’aligner idéologiquement sur le pouvoir du Kremlin, alors même qu’il prétend lutter contre les impérialismes?

Cette contradiction flagrante révèle la vacuité d’un discours pseudo-progressiste importé, déconnecté des réalités nationales.

Nombreux sont ceux qui critiquent l’Occident tout en envoyant leurs enfants étudier en Europe, leurs femmes accoucher au Canada, et leurs économies se réfugier dans les banques américaines. Ces contradictions, nourries d’hypocrisie et de dépendance, démontrent l’absence d’une véritable vision nationale et la faillite morale d’une élite politique sans racines idéologiques solides.

B. L’irrationalité d’une gauche sans projet.-

La gauche haïtienne a longtemps prétendu défendre le peuple, mais elle n’a jamais su construire un projet de développement durable ni une stratégie d’émancipation économique.

Ses discours sont devenus des incantations vides, ses slogans des armes de manipulation pour maintenir le peuple dans la misère et la dépendance émotionnelle.

Scientifiquement parlant, les données économiques d’Haïti démontrent l’échec de cette posture :

Entre 1990 et 2020, le PIB par habitant a reculé de plus de 25% ;

Le taux d’extrême pauvreté dépasse 58% selon la Banque mondiale ;

Le pays dépend à près de 70% des importations alimentaires, faute d’une politique de production nationale.

Pendant ce temps, les “gauchistes” autoproclamés célèbrent des idéologies étrangères sans jamais produire de modèle haïtien cohérent. Le résultat est tragique : un pays sans cap, sans foi ni colonne vertébrale politique.

C. La question de la Russie et l’illusion géopolitique.-

Il est impératif de clarifier une erreur majeure : le président Vladimir Poutine n’est pas un leader de gauche.

Le régime du Kremlin s’inscrit dans une logique de nationalisme autoritaire, non de socialisme populaire. S’aligner sur Moscou au nom d’une prétendue solidarité “anti-occidentale” relève d’une confusion intellectuelle profonde.

L’Haïti d’aujourd’hui n’a ni les moyens ni l’intérêt de devenir un pion dans la guerre idéologique des grandes puissances. Le véritable défi n’est pas de “fuir l’Occident”, mais de bâtir une Haïti forte, souveraine et durable, capable de dialoguer d’égal à égal avec toutes les nations.

D. La cause réelle : absence de vision et effondrement moral.-

Haïti ne souffre pas d’un excès d’impérialisme étranger, mais d’un déficit de vision nationale.

C’est parce que les élites ont remplacé la pensée par l’imitation, et la science politique par la rhétorique militante, que le pays s’est enlisé dans l’instabilité et la dépendance.

Au lieu d’investir dans l’éducation, la recherche, la technologie ou l’agriculture durable, les dirigeants ont préféré entretenir des clientélismes idéologiques. Résultat : un peuple démoralisé, une jeunesse sans repères, une nation sans projet collectif.

E. Renaissance haïtienne : de la confusion idéologique à la droite dessalinienne humaniste.-

Haïti n’a pas besoin d’idéologues égarés ni de populistes au service de puissances étrangères. Elle a besoin d’une doctrine nationale, ancrée dans l’esprit visionnaire de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, adaptée aux exigences contemporaines du développement durable et de la justice sociale.

C’est dans cette optique que s’inscrit la Droite Dessalinienne Humaniste, une vision politique et philosophique initiée par Yvon Bonhomme, qui propose une refondation complète du modèle haïtien.

Cette doctrine, loin des clivages stériles importés de l’étranger, place l’humain, la production nationale, la souveraineté, la femme et la jeunesse au cœur du projet national.

Sous cette bannière se déploie le programme du parti politique Patriyòt Rasanble pou Sove Lakay (PARASOL), baptisé “Renaissance (Leave No One Behind)”, un projet monumental et inédit articulé en Treize Commandements, véritable feuille de route pour la Deuxième République.

Ce programme propose une approche holistique du développement — économique, écologique, spirituel et institutionnel — où chaque Haïtien devient un acteur de la reconstruction nationale.

Ainsi, face aux contradictions d’une gauche haïtienne sans repères et d’une élite cherchant refuge à Moscou ou à Washington, la Droite Dessalinienne Humaniste représente le retour à la cohérence, à la responsabilité et à la souveraineté populaire éclairée.

C’est cette voie — ni capitaliste servile, ni pseudo-socialiste dépendante — qui peut redonner à Haïti sa grandeur historique, son équilibre social et son destin continental.

Signé :

Yvon BONHOMME

Stoïcien, Chercheur Engagé, Féministe,

Président-Fondateur du Parti PARASOL – Patriyòt Rasanble pou Sove Lakay,

Ancien Directeur Général du Ministère des Haïtiens Vivant à l’ Étranger – MHAVE,

Initiateur et Concepteur de la Doctrine Droite Dessalinienne,

Initiateur du Mouvement des Madan Sara.

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