LA CHUTE DE BACHAR

Avant de mourir, Hafez AL Assad le père de Bachar a légué le pouvoir à son fils. Alors que c’est son frère qui était pressenti pour l’exercer et réparer les pots cassés par son aîné. Le fils n’était ni asser mûr, ni asser sûr pour régner sans problème sur le grand chem, la Syrie proprement dit. Il n’avait pas en lui une once de diplomatie. Trop droit et pas assez adroite, le frère aurait mieux fait l’affaire. Parmi les recommendations adressées par le père à son fils en guise de testament, trois retenaient particulièrement l’attention.

1- Ne jamais négocier avec Israël, ni de près ni de loin.

2- Ne jamais compter sur les Arabes.

3- Ne jamais donner libre cours aux militants Islamistes. Parce que pour le défunt, il ne suffit pas d’avoir le pouvoir, mais de pouvoir le pouvoir. Autrement dit, ne jamais rien concéder. Aujourd’hui, le reste du monde voudrait se payer la tête de ce indigne héritier sous prétexte qu’il a fait couler le sang de son peuple sans hésitation, ingérence oblige, on a soufflé sur les braises pour enflammer la contestation et on a charmé et armé les rebelles pour qu’ils renversent le fils cruel.

Parmis les raisons obscures de ce acharnement sans précédent, il y a la maison du voisin Israëlien et qui veut devenir le seul maître dans la région. Tous les pays dits libres s’accordent pour dire qu’il faut en finir avec ce tyran saguinaire et débarrasser les Syriens de son régime totalitaire.

C’est sur cette consideration fallacieuse et honteuse qu’on a bâti l’état islamique et qu’on a fondé en raison, le terorisme ou l’art de frapper au hasard. Pour l’éradiquer ce n’est pas Bachar qu’il faut éliminer mais les fourbres qui sont determinés a le remplacer. FIN