Cesser toute activité sexuelle pendant une longue période peut engendrer des conséquences physiques et psychologiques parfois insoupçonnées. Plusieurs études et témoignages d’experts révèlent que l’abstinence prolongée n’est pas sans effets sur le bien-être général.
L’un des premiers changements observés est une baisse progressive de la libido. En l’absence de stimulation sexuelle, le désir s’éteint peu à peu, rendant les relations intimes moins attirantes. « Plus on s’éloigne du sexe, moins on en ressent le besoin », affirme la sexologue américaine Sari Cooper.

Le manque d’activité sexuelle peut aussi provoquer une forme de léthargie. Perte d’énergie, baisse de vitalité et trouble de l’humeur deviennent alors fréquents. L’organisme, privé de la libération d’hormones liées au plaisir et à l’attachement, entre dans un état de fatigue et de démotivation.
Physiologiquement, le corps s’adapte également à l’absence de rapports. Chez les femmes, une inactivité sexuelle prolongée peut entraîner un rétrécissement et un assèchement progressif de la paroi vaginale, rendant les rapports futurs douloureux. Ces désagréments deviennent plus marqués avec l’âge, notamment à l’approche ou après la ménopause.

Enfin, l’abstinence peut affecter la santé mentale. Stress, irritabilité, frustration ou troubles du sommeil sont autant de signaux d’un déséquilibre. Bien qu’il n’existe pas de fréquence idéale en matière de sexualité, les spécialistes s’accordent à dire que l’activité sexuelle régulière contribue au bien-être global, tant sur le plan physique qu’émotionnel.