À mesure que s’approche la fin du mandat du Conseil présidentiel, la trahison s’organise en coulisses. Certains de ses membres, compromis dans le scandale de la BNC, auraient tout bonnement abandonné le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé pour mieux assurer leur survie politique.
Selon des informations exclusives obtenues par notre rédaction, les conseillers Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles manœuvrent pour placer à la Primature un homme de paille chargé de protéger leurs arrières. Leur favori : le ministre des Finances, Alfred Métellus.
Plus troublant encore, Métellus aurait accepté de jouer le jeu, prêt à succéder à Fils-Aimé en échange d’un soutien politique et de garanties d’impunité pour les conseillers les plus compromis. Ce marché, initié par Smith Augustin, aurait été conclu dans la plus grande discrétion.
Sous couvert d’une transition politique, c’est en réalité un complot pour confisquer le pouvoir qui se trame. Les mêmes visages, les mêmes pratiques : une manœuvre cynique pour perpétuer la corruption et neutraliser toute remise en cause du système.
À quelques mois du 7 février 2025, ce coup de théâtre pourrait bien précipiter Haïti dans un nouveau chaos politique, révélant à quel point la transition est devenue un instrument d’intérêts personnels plutôt qu’un outil de redressement national.
