Guy Philippe interpelle l’Église face à l’enlèvement des sœurs en Haïti
Dans une prise de parole inattendue et poignante, l’ancien sénateur haïtien Guy Philippe a publiquement exprimé sa préoccupation concernant l’enlèvement récent de plusieurs sœurs catholiques en Haïti, lançant un appel urgent aux chefs de l’Église catholique dans le pays.
Profondément affecté par cet acte odieux, Guy Philippe a dénoncé ce qu’il qualifie de « silence criminel et complice » de l’Église face à l’instabilité croissante et aux actes de banditisme qui secouent le pays. Il a souligné que malgré ces défis, l’Église est demeurée étonnamment silencieuse, un silence qu’il estime incompatible avec les valeurs chrétiennes prêchées par l’institution. Dans ses remarques, Guy Philippe a particulièrement fait référence à un curé qu’il décrit comme ayant un « grand cœur ». Ce geste suggère que la proximité de l’ancien sénateur avec des membres du clergé lui donne une perspective particulièrement sensible à l’égard de l’enlèvement des sœurs.
« Nous sommes confrontés à une situation extrêmement difficile en Haïti, marquée par l’insécurité et la violence. L’Église, qui devrait être un pilier de soutien dans de tels moments, reste muette. Où est la voix de l’Église face à ces actes de barbarie ? », s’est interrogé Guy Philippe.
L’ancien sénateur a exhorté les dirigeants de l’Église catholique à se réveiller face à la réalité brutale à laquelle le pays est confronté. Il a appelé à un engagement actif de la part de l’Église pour condamner les enlèvements et autres formes de violence qui touchent la population, en particulier les membres du clergé.
