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L’ONU envisage le déploiement d’une force internationale pour aider à réprimer la violence des gangs en Haïti

L’ONU envisage le déploiement d’une force internationale pour aider à réprimer la violence des gangs en Haïti

Le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de voter sur une résolution qui autoriserait le déploiement d’une force internationale en Haïti pendant un afin de lutter contre la recrudescence de la violence des gangs et de restaurer la sécurité dans le pays. Cette décision vise également à permettre à Haïti d’organiser des élections longtemps retardées.

Le projet de résolution américain salue l’offre du Kenya de diriger cette force de sécurité multinationale, qui serait financée par des contributions volontaires et fonctionnerait en dehors de l’ONU. La résolution autoriserait la force à intervenir pendant un an, avec un réexamen après neuf mois.

Cette force aurait pour mission de fournir un soutien opérationnel à la Police nationale d’Haïti, qui est sous-financée et compte environ 10 000 agents actifs pour une population de plus de 11 millions d’habitants. Elle travaillerait à renforcer les capacités de la police locale en planifiant et en exécutant des opérations conjointes pour soutenir la sécurité, à contrer les gangs et à améliorer les conditions de sécurité en Haïti. Elle contribuerait également à la sécurisation des infrastructures critiques et des lieux de transit tels que l’aéroport, les ports et les carrefours clés.

La résolution permet également à cette force de prendre des mesures temporaires urgentes pour prévenir des pertes de vies humaines et aider la police à maintenir la sécurité publique. Avant le déploiement complet, les chefs de mission devraient informer le Conseil de sécurité de l’ONU des objectifs de la mission, des règles d’engagement, des besoins financiers et d’autres questions.

Cela marquerait la première fois qu’une force serait déployée en Haïti depuis la fin de la mission de stabilisation de l’ONU en octobre 2017, bien que des inquiétudes aient été soulevées concernant le passé de la police kenyane en matière de torture et d’ un autobus. La résolution souligne la nécessité de prévenir l’exploitation et les abus sexuels, d’enquêter sur les allégations de mauvaise conduite et de prendre des mesures environnementales pour prévenir la propagation des maladies hydriques telles que le choléra.

Le gouvernement kenyan a proposé d’envoyer 1 000 policiers, avec le soutien logistique et financier de l’administration Biden, ainsi que des engagements de personnel de la Jamaïque, des Bahamas et d’Antigua-et-Barbuda.

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